Un croquemitaine hantant une banlieue sage, une onde paranoïaque aux confins glacés de l’antarctique, des envahisseurs dissimulés parmi les foules anonymes, prêts à asservir l’humanité… D'Halloween à New York 1997, de The Thing à Invasion Los Angeles, John Carpenter s’est forgé une réputation de cinéaste franc-tireur, frondeur, à la tête d’une œuvre radicale, lucide, dénonçant les artifices du rêve américain, nageant souvent à contre-courant de l’industrie. Trop longtemps mésestimé, « Big John » aura peu à peu acquis un statut de cinéaste culte, remportant l’estime et la dévotion des cinéphiles, au point de se voir consacré comme l’un des grands maîtres du cinéma d’horreur.

SOMMAIRE

1. Les influences de Carpenter
2. John Carpenter : Quelques notes suffisent
3. Dark Star : Objet non identifié
4. Assaut : Le plus beau western des années soixante-dix
5. Halloween : Male Panic
6. Dean Cundey : De l’ombre à la lumière
7. Fog : Make America Haunt Again
8. New York 1997 : Les guerriers silencieux
9. The Thing, John Carpenter et Hollywood : L’impossible assimilation
10. Pull the Ploog : Mike Ploog et le monstre de The Thing
11. Christine : Serial moteur
12. Starman : Des étoiles dans les yeux
13. Entretien avec John Carpenter
14. Kurt Russell : L’alter ego
15. Invasion Los Angeles : le mythe de la caverne revisité à l’ère du capitalisme sauvage
16. Prince des ténèbres : L’apocalypse selon Saint John
17. Le Village des damnés : Let the kids play
18. Game and watch : Carpenter et le jeu vidéo
19. Los Angeles 2013 : L’utopie contre le monde
20. Vampires : Western gothique
21. Ghosts of Mars : Jogging, trampoline et heavy metal